Samedi 5 décembre 2020, à l’occasion d’une rencontre de trois heures souhaitée par Pascal Lamy en présence de membres français du comité de la mission « Etoile de Mer 2030 » (Starfish 2030) et des représentants de tous les partenaires impliqués, les conclusions d’une grande enquête sur « l’avenir de l’océan, des mers, des lacs, des fleuves et des rivières » ont été présentées. Mesdames Annick Girardin, ministre de la Mer, et Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, se félicitent de l’intérêt des citoyens français pour ces enjeux.
L’enquête (*) a été coordonnée par l’Ifremer et réalisée par Chances Conseil et Scenarii Research. Elle repose sur un questionnaire qui a été mis en ligne du 7 au 27 novembre 2020. 6 600 personnes ont pris le temps de se connecter et de répondre aux huit questions qui leur étaient posées.
Ce succès est le résultat de la mobilisation de plus de 40 partenaires réunis par l’Ifremer. Organismes de recherche, universités, établissements publics (Office français de la biodiversité, agences de l’eau), fondation et associations de défense de l’environnement et d’éducation populaire, artisans et entreprises du secteur maritime et de l’eau, aquariums et centres de culture scientifique et technique, aquariums, Ouest France ont diffusé l’information auprès de leurs salariés, partenaires, étudiants et publics extérieurs.
Annick Girardin, ministre de la Mer :
Cette enquête menée par l’Ifremer s’inscrit pleinement dans l’une de mes missions, redonner aux Français la culture de la mer, tout en répondant à l’une de mes exigences, l’ancrage dans le réel. Face à la souffrance actuelle des écosystèmes marins, nous ne devons pas nous adapter. Nous devons anticiper. Parce que le ministère de la mer est aussi celui de la planification des espaces maritimes, il doit contribuer à anticiper les transformations en orientant la recherche des connaissances et les formations.
Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation :
La participation de plus de 6600 citoyens en seulement 20 jours démontre tout l’intérêt que les Français portent à la santé des eaux douces et salées. Elle reflète également l’engagement de la communauté française de l’eau que l’Ifremer a su magnifiquement fédérer autour de cette enquête. Cette dynamique collective constitue un grand motif de satisfaction et d’espoir. Car, nous le savons bien : la sauvegarde de nos océans, de nos lacs et de nos fleuves dépend entièrement d’un sursaut général. La France entend bien en être la figure de proue. C’est la raison pour laquelle, nous lancerons avec le SGPI dans le courant du mois de janvier un programme prioritaire de recherche sur l’océan et le climat, co-piloté par le CNRS et Ifremer.
François Houllier, Président-directeur général de l’Ifremer :
Par rapport aux programmes classiques, une idée forte et innovante portée par Pascal Lamy dans la mission Starfish 2030, c’est la nécessité de s’adresser directement aux citoyens. C’est l’objet du premier axe qu’il a proposé, avec, d’une part, l’objectif de renforcer la connaissance scientifique de l’océan et, d’autre part, la volonté de créer un lien émotionnel avec le public. L’idée sous-jacente c’est que la connaissance est indispensable mais qu’elle n’est pas suffisante pour assurer la mobilisation nécessaire des citoyens. Cette consultation devait donc leur permettre de dire comment ils voient l’océan, quelles menaces ils perçoivent, quels leviers ils imaginent en vue de sa protection et de sa restauration. Elle nous aide ainsi à comprendre leurs attentes. Ce sera important pour nous, organismes de recherche, de tirer parti de cette consultation et de la prolonger.
Vous êtes invités à consulter :
- La synthèse et l’analyse complète de l’enquête Starfish 2030 sur la page dédiée à l’enquête Starfish 2030 sur le site de l’Ifremer.
- Le programme de la rencontre de 10h00 à 13h00 en présentiel à Paris et à distance.
- Le lien pour revoir les échanges : il est nécessaire d’entrer votre mail et un mot de passe de votre choix.
(*) L’échantillon des répondants n’est pas exactement représentatif de la population française puisque la participation à l’enquête était basée sur le volontariat.
Source : Ifremer, le samedi 05 décembre 2020
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