Greenpeace a une mission, celle de « donner une voix à la planète et protéger notre avenir ». Miss Konfidentielle convaincue de la nécessité absolue et urgente de protéger notre environnement donne à sa façon un espace à Greenpeace afin de s’exprimer auprès du grand public et plus encore des dirigeants.
« Depuis sa création, il y a une cinquantaine d’années, Greenpeace agit sur terre et en mer selon les principes de non-violence pour protéger l’environnement et promouvoir la paix. Aujourd’hui, ses membres restent fidèles à cette mission, ainsi qu’à sa totale indépendance financière et idéologique.
Changements climatiques, inégalités grandissantes, injustices sociales, migrations et conflits armés… Tous les grands défis de notre époque, auxquels nous devons répondre de toute urgence, sont intimement liés – tout comme les structures de pouvoir qui en sont à l’origine et les mentalités qui s’en accommodent. C’est pourquoi il est nécessaire de les transformer conjointement.
Greenpeace est présente dans 55 pays, sur tous les continents et tous les océans grâce à ses 28 bureaux nationaux et régionaux et ses trois bateaux. Elle compte plus de trois millions d’adhérent·es et plus de 36 000 bénévoles à travers le monde. Nous plaçons le pouvoir citoyen au cœur de nos campagnes en donnant une résonance au travail de toutes celles et tous ceux qui partagent notre vision, nos espoirs et notre conviction qu’il faut des transformations profondes de nos sociétés.
Je vous écris aujourd’hui pour vous partager une bonne nouvelle relative aux poursuites judiciaires contre lesquelles Greenpeace se bat depuis plusieurs années.
Remontons un peu le temps… En 2013, le géant canadien de l’industrie forestière Résolu lançait une série de poursuites-bâillons contre différents bureaux de Greenpeace. Ces procédures, qui se multiplient partout dans le monde, visent à intimider et à réduire au silence les voix qui dérangent. L’objectif de Résolu était de faire cesser notre campagne contre ses activités de destruction de la forêt boréale et d’épuiser nos ressources en frais judiciaires élevés. Cette stratégie d’intimidation s’est retournée contre lui : le groupe a été condamné en avril par la justice américaine à rembourser une somme importante aux défendeurs pour couvrir leurs frais d’avocat.
Toutes les poursuites judiciaires ne sont pas encore complètement terminées pour autant. Si cette victoire juridique est une nouvelle preuve de la légitimité de la lutte que nous menons pour protéger notre environnement, au Canada comme ailleurs, nous avons besoin de vous pour nous aider à continuer à nous exprimer et à agir malgré les pressions des responsables politiques et des pouvoirs économiques.
En réalité, cette affaire, tant sur le fond que sur la forme, n’est pas un cas isolé. La situation au Brésil avec la forêt amazonienne est un exemple tout aussi dramatique. Selon des données officielles publiées début mai, la déforestation a atteint un nouveau record entre janvier et avril de cette année. L’agro-industrie fait peser de lourdes menaces sur des écosystèmes uniques. Là-bas aussi, nos voix sont en danger et nos actions remises en cause. En effet, la politique destructrice du président brésilien Bolsonaro s’accompagne d’attaques réelles sur nos activités : il y a quelques mois, il qualifiait notre organisation de “déchet” et accusait des ONG d’avoir déclenché les feux de forêt qui ont ravagé l’Amazonie l’été dernier.
Nous ne nous laisserons pas intimider par ces attaques. Au contraire, elles ne font que renforcer notre détermination à agir. Car la situation est grave : en Amérique du Sud, la déforestation progresse notamment à cause de la culture du soja, en partie exporté en Europe pour nourrir nos animaux d’élevage, et qui dévaste les forêts et les écosystèmes sud-américains.
En France, nous avons identifié deux axes sur lesquels travailler en priorité :
- Pousser le gouvernement à passer des beaux discours aux actes forts et à s’engager enfin concrètement dans la mise en œuvre de sa Stratégie nationale de lutte contre la déforestation importée.
- Promouvoir une réforme radicale de la Politique agricole commune (PAC) pour cesser de subventionner les fermes-usines et l’élevage industriel hautement dépendant aux importations de soja, et réorienter l’argent public pour financer la transition écologique de notre agriculture.
Votre engagement à nos côtés est déterminant pour nous permettre de mener ces campagnes. »