Saint Barthélemy est une île qui fait rêver pour ses plages, ses paysages, sa culture, sa gastronomie.. et ses villas luxueuses bien souvent présentées dans les médias. Mais connaissez-vous son histoire ?
- Saint Barthélemy, découverte par Christophe Colomb
Saint Barthélemy a été découverte en 1493 par Christophe Colomb qui lui donna le prénom de son frère.
Achetée par la France en 1674 à l’Ordre de Malte qui en était le propriétaire depuis 1651, Saint Barthélemy qui ne produisait aucune richesse, fut rapidement considérée comme inutile. - Saint Barthélemy, terre suédoise
Par le traité du 1er juin 1784 avec le roi de Suède, l’île Saint Barthélemy a été échangée contre un droit d’accès pour les navires français au port et entrepôts de Göteborg. - Saint Barthélemy, rétrocédée à la France
Un siècle plus tard, par un traité en date du 10 août 1877, Saint Barthélemy est rétrocédée à la France et rattachée à la Guadeloupe. Ce traité garantit le maintien du statut de port franc et est approuvée par la population de Saint Barthélemy consultée par référendum.
De la rétrocession de l’île à une époque très récente, l’administration française et les services publics ont été quasi-absents de Saint-Barthélemy, laissant ses habitants s’administrer eux-mêmes (voir le rapport parlementaire de M. François SENERS, Sénateur, décembre 1999).
L’absence de ressources naturelles condamne d’avance toute industrie mais ne désarmera pas la population qui saura au fil du temps aller chercher refuge ou travail ailleurs (à Saint-Thomas notamment, nouvelle plaque commerciale de la région caribéenne). Sa population est reconnue pour être de grande moralité, spirituelle et travailleuse. L’île exporte du poisson, du sel et des travaux de paille. - Saint-Barthélemy aujourd’hui
Saint Barthélemy est administrée par un Conseil Territorial de 19 membres et d’un Conseil Exécutif de 7 membres, la Collectivité est dirigée par le Président du Conseil Territorial, Monsieur Bruno MAGRAS. Saint Barthélemy est représenté au Sénat par le Sénateur Monsieur Michel MAGRAS.L’île poursuit sa bataille engagée pour une valorisation de son patrimoine, le respect de sa qualité de vie exceptionnelle, qui fait la fierté de ses habitants et la joie de ses visiteurs. Le développement touristique de l’île est très récent et a mis fin à la pauvreté qui régnait. Il est un principal moteur de l’île. La capitale de l’île est Gustavia. Appelée tout d’abord Carénage, la ville changea de nom en l’honneur du Roi de Suède Gustav III pour s’appeler Gustavia. Une très jolie petite ville avec ses maisons en bois coloré et aux toitures rouges qui grimpent au dessus des flancs de collines et épousent les contours de la rade. Son port rectangulaire, avec ses promenades le long du rivage, d’où on peut admirer les yachts parmi les plus splendides au monde. Les rues de Gustavia respirent l’authenticité des Caraïbes avec ses petites cases typiques en pierre et bois, mais aussi un petit air de ville française sous les tropiques. Gustavia compte beaucoup d’anciens entrepôts de l’époque suédoise. Quelques rues de Gustavia conservent encore leurs noms exotiques : Droninggatan, Kongsgatan, Ostra et Westra Strandgatan. Les signes culturels français sont également présents sur les plaques bleues émaillées portant le nom des rues : Rue du Général de Gaulle et rue Jeanne d’Arc.
Le Comité Territorial du Tourisme de Saint Barthélémy nous accueille 6 jours sur 7 afin de nous permettre de découvrir dans les meilleures conditions la richesse du patrimoine de l’île et la variété de l’offre événementielle : guide des hôtels et restaurants, plan-guide, dépliants sur les musées, expositions, spectacles … saintbarth-tourisme.com